La distalisation par aligneurs
Cas clinique 1 : Jim 15 ans 7 mois (Fig.1 à 17)
Nous avons programmé une distalisation standard bilatérale (Fig.1 à 5). Les photos des différentes phases du clincheck illustrent la progression de la distalisation (Fig.6 à 9).

Cas clinique 1. Fig.1 à 5 : Début de traitement.

Fig.2.

Fig.3.

Fig.4.

Fig.5.

Fig.6 à 9 : Progression de la distalisation.

Fig.7.

Fig.8.

Fig.9.
Ce cas a été fini en deux séries d’aligneurs comme vous pouvez le voir sur le clincheck de la deuxième phase. L’essentiel du travail a été réalisé lors de la première phase, nous permettant de terminer par une série de finitions simples (Fig.10, 11).

Fig.10, 11 : Deuxième phase.

Fig.11.
Cette biomécanique appliquée par Align rend simples et prédictibles de nombreux traitements autrefois complexes. Nous pouvons, à l’instar des traitements par attaches, appliquer des tractions élastiques dès J0 et bénéficier de la désocclusion des aligneurs.
En période de croissance, un jump antéro-postérieur sera appliqué alors que chez l’adulte la correction se fera uniquement par distalisation, couplée ou non à un déverrouillage articulaire (Fig.12 à 17).

Fig.12 à 17 : Fin de traitement.

Fig.13.

Fig.14.

Fig.15.

Fig.16.

Fig.17.
Cas clinique 2 : Chloé 20 ans 2 mois (Fig.18 à 41)
Il s’agit d’une jeune adulte présentant une classe 2 asymétrique avec déviation des milieux (Fig.18 à 29).

Cas clinique 2. Fig.18 à 29 : Début de traitement.

Fig.19.

Fig.20.

Fig.21

Fig.22.

Fig.23.

Fig.24.

Fig.25.

Fig.26.

Fig.27.

Fig.28.

Fig.29.
Nous avons décidé de traiter Chloé par distalisation en appliquant un protocole à 30 %. Il est nécessaire de prévoir des découpes de boutons pour l’application des tractions intermaxillaires et ne pas se limiter aux canines et aux premières molaires. Penser à ajouter les 4 et les 7 pour une double mécanique. Le côté en classe I doit aussi être équipé afin de contrôler l’ancrage et de limiter une bascule du plan d’occlusion : les élastiques seront généralement portés la nuit de ce côté.
Le tableau des mouvements dentaires permet de quantifier les valeurs dans les trois dimensions et donc de la distalisation (Fig.30).

Fig.30 : Tableau des mouvements dentaires.
La première série se termine après un an (Fig.31) et là aussi une seule série de finition aura permis d’obtenir le résultat escompté (Fig.32 à 41).

Fig.31 : Fin de la première série.

Fig.32 à 41 : Fin de traitement.

Fig.33.

Fig.34.

Fig.35.

Fig.36.

Fig.37.

Fig.38.

Fig.39.

Fig.40.

Fig.41.
Cas clinique 3 : Edine 32 ans 3 mois (Fig.42 à 51)
Il s’agit d’un cas plus complexe associant classe 2 bilatérale, bi-endoalvéolie, ddm et absence de 45 avec mésialisation de 46 et 47 (Fig.42 à 43).

Cas clinique 3. Fig.42, 43 : Début de traitement.

Fig.43.
Le profil birétrognathe et l’insuffisance alvéolaire transversale pourraient orienter vers un protocole chirurgical, mais, en l’absence de signes cliniques respiratoires, nous avons opté pour un traitement orthodontique simple.
La réouverture de l’espace de 45 pour un implant rend le cas difficile, car la mécanique intermaxillaire va à l’opposé du mouvement dentaire souhaité. Il est alors indispensable de prévoir une barre avec des taquets sur les dents bordant l’édentement afin de favoriser les redressements axiaux.
On ne parle pas ici de distalisation mandibulaire mais de correction du tipping et il est raisonnable de ne pas dépasser 1 mm. Par ailleurs, nous avons appliqué un protocole de distalisation particulier avec démarrage esthétique (Fig.44).

Fig.44 : Distalisation avec démarrage esthétique.
Les notions d’ancrage antérieur et postérieur seront donc différentes d’une distalisation standard et nous obligent à adapter les tractions intermaxillaires (Fig.45).

Fig.45 : Fin de la première série.
Ce cas aura nécessité trois séries d’aligneurs. Nous avons pu adresser le patient en fin de traitement à son chirurgien-dentiste pour la réhabilitation implantaire (Fig.46 à 51).

Fig.46 à 51 : Fin de traitement.

Fig.47.

Fig.48.

Fig.49.

Fig.50.

Fig.51.
Auteur
Dr Julien Godenèche

– Spécialiste qualifié en orthopédie dento-faciale
– Cecsmo Lyon I
– Ancien interne des hôpitaux de Lyon
– Ancien assistant hospitalo-universitaire
– Chargé d’enseignement en orthodontie Lyon I
– Exercice libéral à Villeurbanne
