Permanence des soins : un décret qui exclut les chirurgiens-dentistes retraités

L’absence de participation possible des chirurgiens-dentistes retraités à la régulation suscite l’incompréhension de la profession.

Permanence des soins : les nouvelles règles applicables

Le décret du 19 février 2025 réaffirme que l’ARS reste responsable de l’organisation de la permanence des soins dentaires, en lien avec les conseils de l’Ordre. Les praticiens ayant conservé une activité clinique attestée sont désormais tous concernés par cette obligation. 

La régulation téléphonique, désormais encadrée, peut être assurée par les chirurgiens-dentistes via le Samu-Centre 15, les conseils départementaux ou des associations dédiées.

Cette mission est rémunérée à hauteur de 90 € par heure, selon un forfait défini conventionnellement. Le praticien régulateur, chargé d’évaluer la demande du patient, peut délivrer des conseils ou prescrire un traitement limité et non renouvelable.

L’exclusion des praticiens retraités pointée du doigt

Le Conseil national de l’Ordre regrette vivement que les chirurgiens-dentistes retraités soient exclus du dispositif de régulation. Leur engagement volontaire aurait pourtant pu pallier les tensions actuelles dans les territoires sous-dotés. Cette restriction, jugée contre-productive, prive le système d’un vivier de professionnels encore désireux de s’investir au service de la continuité des soins bucco-dentaires.