Hypersensibilité dentinaire : la recherche au service de la prévention

L’hypersensibilité dentinaire est un problème courant qui touche environ 1 adulte sur 3¹. Pourtant, peu de personnes concernées recherchent activement une solution pour y remédier, alors que la mise en place de gestes simples, comme l’utilisation d’un dentifrice adapté, aide à soulager efficacement les douleurs ressenties². Ce phénomène s’explique par le fait que l’hypersensibilité dentinaire n’est généralement pas perçue comme une affection dentaire au même titre que la carie ou la parodontite. En cause, le manque de connaissance et d’information des patients, conséquence directe du peu de temps dont disposent les chirurgiens-dentistes pour la prévention.

La prévention au cœur des soins dentaires

Pour lutter activement contre les problèmes dentaires et gingivaux, la prévention doit être au cœur des soins prodigués au cabinet. Dans la pratique, les chirurgiens-dentistes ont le plus souvent un planning très chargé et traitent les cas les plus aigus, sans avoir le temps de proposer des actions de prévention. Pour que les soins bucco-dentaires soient efficaces, dentiste et patient doivent donc travailler main dans la main pour instaurer une bonne hygiène dentaire et ainsi éviter la nécessité d’un traitement ultérieur. C’est pourquoi il est essentiel de donner aux patients les moyens de prendre en charge leur santé bucco-dentaire. Cela passe par le partage d’informations sur l’hypersensibilité dentinaire et la mise en place de soins préventifs, notamment les traitements précoces et de routine au cabinet, mais également de bons soins à domicile : nettoyage interdentaire, fluor, régime alimentaire, brossage, etc.

Des dentifrices formulés spécifiquement

Dans cette perspective, la recherche a récemment ouvert de nouveaux horizons grâce à des dentifrices spécialement formulés pour la prévention de l’hypersensibilité dentinaire^3,4. L’un d’eux, Sensodyne Répare & Protège, contient la technologie appelée NovaMin. Lorsque cette molécule entre en contact avec la salive, des ions calcium et phosphate sont libérés et forment une couche semblable à l’hydroxyapatite sur la dentine et dans les tubuli dentinaires^5-8. Cette couche réparatrice, qui apparaît après le premier brossage, favorise la minéralisation dynamique de la dentine et réduit sa perméabilité. Cette perméabilité réduite a la capacité de soulager les sensibilités dentaires sur une longue durée^9-11 en diminuant le débit des fluides dans les tubuli, et ainsi l’activation des terminaisons nerveuses. Si les travaux de recherche se poursuivent, les résultats obtenus grâce à la NovaMin en 10 ans de Recherche et Développement sont déjà très prometteurs pour les patients souffrant d’hypersensibilité dentinaire.

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SENSODYNE Répare & Protège est un dispositif médical de classe IIa (CE1639). Fabricant : GSK Consumer Healthcare (GMDT). Lire attentivement les instructions figurant sur l’emballage. Ne pas utiliser chez l’enfant. PM-FR–23-00016/03.

Références

1. Addy, M. (2002), Dentine hypersensitivity: New perspectives on an old problem. International Dental Journal, 52: 367-375. doi:10.1002/j.1875-595X.2002.tb00936.x
2. D. G. Gillam, Management of dentin hypersensitivity, Current Oral Health Reports, vol. 2, no. 2, pp. 87–94, 2015
3. Hall C et al; “Exploratory randomised controlled clinical study to evaluate the comparative efficacy of two occluding toothpastes – a 5% calcium sodium phosphosilicate toothpaste and an 8% arginine/calcium carbonate toothpaste – for the longer-term relief of dentine hypersensitivity”; J Dent 2017; 60: 36–43 18.
4. Clinical Study number RH01748, An Exploratory Study to evaluate the efficacy of two occlusion technology dentifrices in the relief of dential hypersensitivity, 2013.
5. Greenspan DC. J Clin Dent. 2010;21(3):61–65.
6. Burwell A, et al. J Clin Dent. l
7. LaTorre G, Greenspan DC. J Clin Dent. 2010;21(3):72–76.
8. Earl JS, et al. J Clin Dent. 2011;22(3):68–73.
9. Hall C, et al. J Dent. 2017;60:36–43.
10. Données internes de GSK. Numéro de l’étude clinique RH01748. 2013.
11. Hall C, et al. J Dent Res. 2017;96 B:062 BSODR.