Covid-19 : la HAS appelle les soignants à recevoir une troisième dose de vaccin

Dans un communiqué paru le 6 octobre, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande aux professionnels de santé une troisième dose de vaccination contre la Covid.

Par la rédaction, publié le 08 octobre 2021

Covid-19 : la HAS appelle les soignants à recevoir une troisième dose de vaccin

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande aux soignants une troisième dose de vaccination contre la Covid. « Les dernières données publiées confirment l’utilité du rappel pour protéger d’une forme sévère de la maladie et apportent des éléments sur son intérêt pour réduire la transmission du virus SARS-CoV-2. Ainsi préconise-t-elle d’élargir la population éligible à une dose de rappel », déclare la Haute Autorité dans un communiqué publié le 6 octobre. Outre les professionnels de santé, les recommandations s’étendent aux personnes de 65 ans et plus, à celles présentant des comorbidités ou encore à l’entourage des personnes immunodéprimées.

« L’efficacité vaccinale baisse progressivement dans le temps à partir du 6ème mois après la primovaccination complète : les dernières études sur des données en vie réelle confirment cette diminution – avec néanmoins une efficacité contre les formes graves qui reste à un niveau élevé. Ce déclin est observé quel que soit le vaccin administré et dans tous les groupes d’âges, même si son niveau diffère selon les groupes. Cette baisse de la protection semble relever à la fois d’une moindre efficacité des vaccins vis-à-vis du variant Delta et d’une diminution progressive dans le temps de l’efficacité du schéma avec deux doses de vaccins », explique la HAS.

Relever l’efficacité vaccinale

Ce communiqué fait suite à l’autorisation, le 4 octobre, de l’Agence européenne du médicament d’utiliser le vaccin Comirnaty de Pfizer pour une dose de rappel, « laissant aux États membres la possibilité de définir le champ de la population à qui la proposer dès à présent ».

Ce rappel a pour objectif de relever l’efficacité vaccinale sur les cas d’infection et les formes sévères. Il a en effet été démontré que chez des personnes de plus de 60 ans en ayant bénéficié, les cas d’infections et de formes graves étaient respectivement 11,3 et 19,5 fois moins élevés que chez les autres.