Médecine régénérative et imprimantes 3D

L’Université de Wake Forest, près de Winston-Salem en Caroline du Nord, continue d’innover avec des imprimantes 3D destinées à « l’impression » d’’organes vivants, pouvant servir, lorsque la technique aura encore évolué, de « machine à fabriquer des greffons ».

Par la rédaction, publié le 10 mars 2014

Médecine régénérative et imprimantes 3D

Dès 1988, un chercheur de l’Université du Texas, Robert J. Klebe a utilisé une imprimante à jet d’encre pour disposer à volonté des protéines sur un support, ouvrant la porte à d’incroyables perspectives. En 1994, il publie un procédé proche, utilisable avec des cellules de mammifères, et incluant dans le procédé la « colle » permettant d’assurer l’adhérence des cellules entre elles, avec des « protéines d’adhésion cellulaires » (CAM en anglais). Le procédé porte désormais le nom de « cytoscription », et plus généralement, aujourd’hui, on parle de bio-impression. La fabrication d’organes entiers n’est cependant encore qu’un objectif à quelques décennies.

La diversité cytologique d’un organe, si tant est qu’elle puisse être assurée par la culture préalable de cellules in vitro, ne rend pas un organe directement viable, même en respectant sa géométrie interne. En effet, il paraît encore difficile de prendre en...

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