Pour les caries, l’homme préhistorique en avait à revendre

La doxa qui habite les esprits est volontiers preneuse de cette image rêvée de l’homme préhistorique, tout à une nourriture « bio » et à l’abri des pathologies que développerait la civilisation, en particulier la carie. Le régime de nos ancêtres avant et après la césure que la culture céréalière a impliqué par ses apports […]

Par la rédaction, publié le 28 mai 2014

Pour les caries, l’homme préhistorique en avait à revendre

La doxa qui habite les esprits est volontiers preneuse de cette image rêvée de l’homme préhistorique, tout à une nourriture « bio » et à l’abri des pathologies que développerait la civilisation, en particulier la carie. Le régime de nos ancêtres avant et après la césure que la culture céréalière a impliqué par ses apports amylacés devait être reconnu comme une frontière. Les chasseurscueilleurs, même en consommant du miel, étaient moins affectés des hydrates de carbone et la flore bactérienne commensale a été bouleversée par la suite.

L’analyse des squelettes de la Grotte des Pigeons, au Maroc, appartenant à des sociétés de cueilleurs remontant environ à 15 000 ans, indique toutefois que le taux de caries s’élevait à 51 % des dents, et que la parodontopathie était présente. C’est que les choses sont moins...