Tribune Libre - "Sédation, manipulations et désinformation"

Depuis plusieurs années, j’ai essayé d’ouvrir une voie pour la pratique par les chirurgiens dentistes de la sédation consciente intraveineuse, dans le respect de notre contexte médico-légal, dans la transparence vis à vis de nos dirigeants, et dans une stricte application des données acquises de la science. Cent fois j’ai justifié ma pratique, évidences scientifiques à l’appui. J’ai essuyé les contrôles et accusations du service médical de la CPAM, de l’Ordre, de l’ARS, cette dernière seule jugée compétente qui en 2011, valida notre exercice. Jamais en 21 ans et des milliers de cas il n’y eut la moindre complication.

Par la rédaction, publié le 05 juin 2015

Tribune Libre – “Sédation, manipulations et désinformation”

Sur le modèle de nos confrères anglo-saxons, j’ai mis sur pied une formation, à laquelle plus d’une centaine de confrères a participé, avec une accréditation CNFCO, renouvelée 4 fois. Voilà pour mon engagement avec un seul but : permettre aux confrères demandeurs d’accéder à une technique éprouvée, sûre, validée scientifiquement, sans le recours à un anesthésiste pour les cas nombreux où cela est possible. Cet engagement vola en éclats lorsque parût La Lettre Nº 125 du Conseil de l’Ordre, avec un article titré : Alerte sur le midazolam et le diazepam. Son objectif étant de bannir cette pratique au motif qu’elle n’entre pas dans notre champs de compétences et qu’entre nos mains, elle est dangereuse. Les arguments avancés sont des avis «éclairés», pas une seule référence scientifique, évidemment.

Aujourd’hui, paraît dans Le Fil Dentaire Nº 102 un éditorial saluant une «victoire» sur la douleur illuminé d’un sourire...