Une nouvelle méthode pour évaluer la sécurité sanitaire des nanomatériaux

Une équipe multidisciplinaire de Trinity College Dublin, en collaboration avec des chercheurs français de l’Université Paris 11-CNRS a développé une nouvelle approche d’évaluation de la sûreté des nanomatériaux et de leurs effets sur les cellules humaines. Cette recherche, qui aura un impact significatif pour les nombreuses industries qui utilisent les nanotechnologies, a été publiée dans les Scientific Reports de Nature.

Par la rédaction, publié le 01 novembre 2013

Une nouvelle méthode pour évaluer la sécurité sanitaire des nanomatériaux

Ces chercheurs se sont concentrés sur la réaction de transformation en citrulline, une modification post-traductionnelle de l’acide aminé arginine, de son état normal dans les protéines, en acide aminé non protéique citrulline. La citrulline est une molécule qui peut provoquer une inflammation dans le corps. Ils ont constaté que certains nanomatériaux (les nanotubes de carbone) avaient pour effet d’augmenter les taux de citrulline. Cependant, en modifiant chimiquement la surface des nanotubes de carbone, le processus inflammatoire a été réduit ou même supprimé. Pour le professeur Volkov, directeur de recherche au Trinity College Dublin, il s’agit de la première fois où la sûreté sanitaire d’un nanomatériau est évaluée en utilisant cette méthode de transformation en citrulline. Il s’agit d’une percée cruciale dans les essais de sûreté sanitaire des nanomatériaux commercialement exploitables. Pour Dr Adriele Prina-Mello, leurs résultats...