Des nanofils contre la destruction des cellules
Des chercheurs de l’Institut Indien des Sciences (IISc) de Bangalore ont mis en évidence la possibilité de réduire les dommages cellulaires dans le corps humain grâce à l’utilisation de nanofils d’oxyde de vanadium (V2O5).
Cette découverte ouvre des perspectives intéressantes pour le développement de nouveaux médicaments et pour lutter contre les maladies liées au vieillissement, les maladies cardiaques ainsi que certaines maladies neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer et le Parkinson. Dans le corps humain, des substances réactives contenant de l’oxygène sont produites de manière ininterrompue et éliminées par des antioxydants naturels. En cas de production insuffisante d’antioxydants, l’excès de ces substances oxygénées endommage les cellules de l’organisme, pouvant conduire aux diverses maladies évoquées ci-dessus.
L’étude de l’IISc, dont les résultats sont parus en novembre 2014 dans le journal Nature Communications, démontre que les nanofils d’oxyde de vanadium reproduisent dans certaines conditions le fonctionnement d’une enzyme antioxydante (le glutathion peroxydase), en ramenant le potentiel redox à un équilibre normal. L’oxyde de...