Soigner la maladie du XXIe siècle

Il fallait établir ce constat : avant d’être un problème individuel, le burn-out est d’abord une pathologie de civilisation.

Par la rédaction, publié le 21 février 2013

Soigner la maladie du XXIe siècle

Marquée par l’accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n’est pas une fatalité. Face aux exigences de la civilisation postmoderne, on peut se demander comment transformer l’œuvre au noir du burn-out afin qu’il devienne le théâtre d’une métamorphose, et que naisse de son expérience un être moins fidèle au système, mais en accord avec ses paysages intérieurs.

Global burn-out de Pascal Chabot, éditions PUF, collection Perspectives critiques, janvier 2013, 152 pages, 15 €