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États-Unis : elle arrache 13 dents à un patient anesthésié et vide la caisse du cabinet 

Le 14 juillet, la police de comté de Washoe, au Nevada, a arrêté une femme accusée d'avoir arraché 13 dents à un patient sous anesthésie et d'avoir dérobé plus de 22 000 $ à un cabinet dentaire. Elle risque désormais plusieurs années de prison.

Par Raphaëlle de Tappie, publié le 21 juillet 2021

États-Unis : elle arrache 13 dents à un patient anesthésié et vide la caisse du cabinet 

Un crime quelque peu particulier. Début mai, une Américaine de 42 ans s’est introduite dans un cabinet dentaire du Nevada, a arraché 13 dents à un patient anesthésié et a vidé la caisse avant de s’enfuir. Mi-juillet, elle a finalement été arrêtée par la police du comté de Washoe. Elle est aujourd’hui accusée, entre autres, d’avoir effectué une opération chirurgicale sur un tiers sans licence et d’avoir cambriolé un commerce.

Le 3 mai, la police reçoit un appel pour un cambriolage dans un cabinet dentaire de Sun Valley. Un total de 22 861 $ en espèces et en chèques volés dans un tiroir. Une fois sur place, les policiers découvrent une porte ouverte et une fenêtre cassée. Rapidement, Laurel Eich, une employée du cabinet dentaire, est désignée comme suspecte. Le 14 juillet, la fuyarde est arrêtée.

 

Un anesthésiant proscrit par le cabinet

 

“Au cours de l’enquête, les détectives ont également appris qu’Eich avait effectué 13 extractions dentaires à une date et une heure antérieure sur une personne. Eich a admis à plusieurs personnes, dont les détectives, qu’elle avait pratiqué l’acte médical et utilisé un anesthésiant proscrit [ou périmé, NDLR] par le cabinet dentaire”, déclare la police dans un communiqué publié sur Facebook le 15 juillet, accompagné d’une photo de la présumée coupable.

L’ex-employée est accusée de “multiples chefs d’accusation” : “avoir pratiqué une opération chirurgicale sur une autre personne sans licence”, “cambriolage d’un commerce”, “vol qualifié d’un montant supérieur à 5 000 dollars“, “trois chefs d’accusation de violation de probation ou de condition de suspension de peine” et “un chef d’accusation de délit mineur pour complot de cambriolage“.

Aucun détail n’a été dévoilé sur le mobile de la quadragénaire. On ignore également ce qu’elle aurait bien pu faire des quenottes de sa victime. L’arracheuse de dents encourt plusieurs années de prison pour son crime.