La flore buccale est une carte d’identité
Bien que l’expérience reportée se soit faite sur une base ethnique aux États-Unis, ce qui serait politiquement incorrect en Europe, la signification qui en découle est bien plus large qu’il n’y paraît : la flore buccale de chaque individu est si spécifique qu’elle pourrait être une carte d’identité,presque aussi bien que notre ADN.

En analysant les flores de plaque et sous-gingivale d’individus retenus sur une base ethnique (Afro-Américains, Latinos, Chinois, blancs non-hispaniques, noirs nonhispaniques), il a été relevé que, statistiquement, elles étaient globalement caractéristiques des communautés.
Cette observation est faite dans le sens où tend à se développer une médecine dite « personnalisée » qui utilise des paradigmes individuels pour suspecter des prédispositions à telle ou telle maladie. Et en effet, les génotypes sont liés souvent à des susceptibilités particulières telle la sensibilité à des affections bactériennes (choléra, pneumonie, fibrose cystique…) dont l’origine serait un manque de capacité à réaliser des défenses immunitaires.
Aussi bien qu’a une prédisposition à certains diabètes, à de l’hypertension, etc. Comme l’installation de l’écosystème bactérien se réalise dans les premières semaines de la vie, il s’en suit une...