Covid-19 : les assistantes dentaires autorisées à dépister le virus

Afin de soulager les professionnels de santé débordés par les dépistages du SARS-CoV-2, les autorités ont dévoilé le 21 janvier une nouvelle liste de professionnels pouvant pratiquer les tests. Parmi lesquels figurent les assistantes dentaires.

Par la rédaction, publié le 24 janvier 2022

Covid-19 : les assistantes dentaires autorisées à dépister le virus

Aujourd’hui, plus d’un demi-million de tests sont réalisés quotidiennement pour dépister le nouveau coronavirus. Pour alléger la charge de travail des pharmacies et des centres de soins, débordés par les demandes, le ministère de la Santé a donc décidé d’autoriser plus de professionnels de santé à réaliser « le prélèvement nasopharyngé, oropharyngé, salivaire ou nasal de l’examen de détection du SARS-CoV-2 ». En raison « de la très vive circulation de l’épidémie, afin de faire face à la très importante demande de tests en dépistage individuel, il est nécessaire de mobiliser des effecteurs supplémentaires », détaille Olivier Véran dans un arrêté publié au Journal officiel du 21 janvier, où il dévoile les seize professions désormais concernées. Parmi elles, les assistantes dentaires.

Mais aussi les orthophonistes, pédicures-podologues, orthoptistes, physiciens médicaux, ergothérapeutes, psychomotriciens, audioprothésistes, diététiciens, opticiens-lunetiers, orthoprothésistes, podo-orthésistes, ocularistes, épithésistes et orthopédistes-orthésistes.

Une formation réalisée par un professionnel déjà habitué aux prélèvements

Ces volontaires devront attester d’une formation réalisée par un professionnel de santé déjà entraîné aux techniques de prélèvement. L’acte aura lieu sous la responsabilité d’un soignant déjà faisant partie de la liste de l’arrêté du 1er juin 2021. Soit un médecin, un chirurgien-dentiste, une sage-femme, un pharmacien, un masseur-kinésithérapeute ou un infirmier diplômé d’Etat. Ces derniers « peuvent réaliser les tests antigéniques dans leur cabinet, au domicile du patient, au sein des officines ou dans des barnums ».

La rémunération aura lieu à la vacation. Un bordereau de facturation, accessible sur Ameli.fr, devra être envoyé à l’Assurance maladie pour paiement direct.