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Les CDF préconisent l’adoption de quatre mesures pour soutenir les cabinets dentaires

Alors que le gouvernement dévoilera cette semaine son plan de relance de l'économie, les Chirurgiens-Dentistes de France (Les CDF) formulent, dans un communiqué du 1er septembre, quatre propositions pour soutenir les cabinets dentaires fragilisés par la crise sanitaire.

Par François Gleize, publié le 01 septembre 2020

Les CDF préconisent l’adoption de quatre mesures pour soutenir les cabinets dentaires

« Ces mesures s’articulent autour de trois axes : le maintien et la relance de l’emploi, le soutien à l’investissement, et la simplification », indique le syndicat CDF.

Première proposition : « supprimer la taxe sur les salaires », qui pèserait négativement sur les embauches. « Ou a minima, étendre la règle appliquée aujourd’hui aux centres de santé à l’ensemble des structures libérales de soins, pour qu’elles bénéficient du même abattement sur le montant annuel de la taxe sur les salaires dont elles sont redevables. »

La deuxième demande vise à « libérer l’investissement » pour « encourager les cabinets libéraux à renouveler leurs équipements et outillages ». Le syndicat propose de relever le seuil d’amortissement unitaire par équipement à 1 000 € hors taxes (contre 500 € aujourd’hui).

Troisième préconisation : simplifier les contraintes administratives de gestion du personnel et faciliter la création d’emplois « en intégrant dans l’actuel dispositif titre emploi service entreprise (TESE) toutes les contributions et taxes payées par les employeurs, de façon à rendre la gestion du salariat des TPE aussi simplifiée que celle du chèque emploi services universel (CESU). »

Last but not least : « lever l’interdiction d’avoir un seul et unique collaborateur pour relancer l’emploi » des praticiens. Ce serait « réparer une injustice jamais justifiée puisque la plupart des professionnels libéraux peuvent déjà engager plusieurs collaborateurs. » Selon Les CDF – Les Chirurgiens-Dentistes de France, cette dernière perspective est aussi une promesse de « développement sanitaire et sociale au service des patients. »