Un Français sur deux « googlise » ses symptômes : que révèle l’étude OpinionWay pour MMA ?

Une récente étude OpinionWay pour MMA met en lumière l’ampleur du recours aux recherches en ligne et aux outils d’intelligence artificielle pour analyser les symptômes de santé. Elle dévoile également l’évolution des attentes des Français face à l’accès aux soins.

Par Violette Pelletier, publié le 12 septembre 2025

Un Français sur deux « googlise » ses symptômes : que révèle l’étude OpinionWay pour MMA ?

Dans un contexte d’accès difficile aux soins, les Français privilégient de plus en plus l’autonomie et les outils numériques. L’étude OpinionWay pour MMA (septembre 2025) illustre cette tendance, en montrant comment la recherche en ligne et l’IA deviennent des réflexes de premier recours avant la consultation médicale.

Un Français sur deux « googlise » ses symptômes

Selon l’étude OpinionWay pour MMA, 55 % des Français recherchent leurs symptômes sur Internet avant toute consultation. Près d’un tiers (31 %) opte pour l’automédication comme premier recours face à un problème bénin, tandis que seuls 15 % consultent directement un professionnel de santé. L’intérêt pour les outils d’analyse automatisée progresse : 12 % des Français déclarent utiliser l’intelligence artificielle pour évaluer leurs symptômes, notamment pour les douleurs musculaires, la fatigue ou les maux de tête. 

Cette dynamique est particulièrement marquée chez les 18-34 ans, dont 27 % ont déjà testé un outil d’IA. Parmi les utilisateurs, 86 % se disent satisfaits, un tiers étant « très satisfaits ». Ces données, issues d’un sondage réalisé en juin 2025 sur 1 000 personnes représentatives de la population adulte française, soulignent l’essor des nouvelles pratiques de santé numérique.

Un intérêt croissant pour l’intelligence artificielle en santé

Près de 49 % des personnes n’ayant jamais utilisé d’outil d’analyse de symptômes se disent prêtes à l’essayer, avec un pic à 62 % chez les 25-34 ans. Les motivations principales sont l’obtention rapide d’un premier avis (56 %) et la volonté d’éviter une consultation inutile (41 %). Les freins restent l’attachement au médecin (52 %) et la méfiance envers l’IA (51 %). Cette évolution crée un terrain favorable pour le développement d’outils fiables et validés médicalement, susceptibles de soutenir les professionnels de santé dans l’orientation des patients et de contribuer à une meilleure régulation des flux de consultation.