L’ONCD dans la moulinette de la cour des comptes

 

La Cour des comptes n’y est pas allée avec le dos de la cuillère en se penchant sur les pratiques de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD). Rappelant l’instance ordinale à ses missions de service public, elle dénonce des pratiques "dispendieuses" et l'invite à mettre fin à d'importantes "dérives dans la gestion" de la part des membres de son bureau.

Par la rédaction, publié le 23 février 2017

L’ONCD dans la moulinette de la cour des comptes

L'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD), doit "retrouver le sens de ses missions de service public" et "engager sans tarder une remise en ordre" de sa gestion, écrit la Cour des comptes dans un rapport rendu public le 8 février dernier. Ce rapport au vitriol pointe les "pratiques dispendieuses" de l'organisme dont les cotisations annuelles s'élèvent à environ 20 millions d'euros.

L'ONCD "est sorti du champ des compétences que le législateur lui a assignées et n'a pas mis en place les règles d'autocontrôle qui auraient dû aller de pair avec l'exercice de ses missions de service public", précisent les Sages dans leurs conclusions.

Grands vins, thalasso, et appartements de fonction...

Ainsi, avec l'argent des cotisations, l'Ordre a acheté en faveur de ses conseillers et des membres de leur famille -voir pour certains de ses salariés- des bijoux, des "accessoires de haute couture", "montre sertie...