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Polémique : les tarifs orthodontiques dénoncés à Lille

En organisant une campagne d’affichage visant à demander la baisse des honoraires des orthodontistes, un Nantais a créé la polémique mais aussi le buzz autour de son entreprise de cofinancement… de projets de communication.

Par la rédaction, publié le 21 mai 2012

Polémique : les tarifs orthodontiques dénoncés à Lille

Trois sourires parfaits, l’un au-dessus de l’autre, et un slogan : « Le sourire de l’orthodontiste… Plafonnons leurs honoraires ! » 70 affiches pour dénoncer les tarifs orthodontiques ont fleuri dans le centre de Lille pour une campagne financée par Marc Coudé du Foresto, un Nantais qui a monté, il y a six mois, le site Internet pour-convaincre.com.

Cette plateforme web permet le financement de campagnes de communication grâce aux dons des internautes. Les citoyens versent de l’argent, le fondateur s’occupe de relayer le message par la création et la diffusion de tracts ou d’affiches.

Mais pourquoi à Lille ? « Parce que j’ai vécu trente ans dans le Nord, notamment à Lille, et que j’avais envie de montrer que mon entreprise a une envergure nationale », explique-t-il. Après s’être emparé des thématiques de l’uniforme à l’école, de la prostitution, entre autres, Marc Coudé s’attaque aux orthodontistes : « J’ai quatre enfants qui sont passés par là. Je souhaitais relayer le ras-le-bol des parents d’ados qui sont confrontés à des tarifs élevés. »

La campagne a été lancée au moment même où est née une polémique sur les honoraires pratiqués par les médecins de l’hôpital public qui découlait d’une enquête menée par la très connue association 60 Millions de consommateurs. « Il y a des orthodontistes qui pratiquent des honoraires qui correspondant à trois fois le montant remboursé par la Sécu. La profession est allée trop loin. Nous demandons que soit mis en place un plafond. »

Les tarifs orthodontiques pratiqués correspondent à « un curseur très variable », selon les praticiens. En France, la moyenne des coûts serait établie à 700 euros le semestre.