L’ancien étudiant poursuit sa faculté
À Québec, un étudiant en dentaire se disant victime d’une injustice flagrante et de harcèlement poursuit son ancienne faculté et réclame de 815 000 $ de dédommagement.
Un ancien étudiant de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval (Québec) inscrit en 2009 affirme que dès son arrivée à la rentrée universitaire, « il a été victime de comportements harcelants et injustes de la part de professeurs », qui l’ont selon lui amené à « mettre fin à son rêve de devenir dentiste » après seulement trois années complètes d’études.
Il décide alors de recourir à la justice et de poursuivre l’université, la vice-doyenne aux études de premier cycle, et la directrice de programme. Au cours de l’année 2010, l’étudiant a été accusé de plagiat dans deux de ses cours (à tort selon lui). La vice-doyenne dépose alors une plainte contre l’étudiant, plainte rejetée par le Commissaire aux infractions relatives aux études.
Durant la même période, la directrice de programme aurait adopté une « attitude hostile à son égard » (l’étudiant soutient que la professeure « ne le regardait plus, ne lui adressait plus la parole et l’ignorait complètement »). L’étudiant affirme avoir subi un important stress, « se retrouvant seul et isolé par les membres du corps professoral », allant jusqu’à se sentir « harcelé, surveillé » et « développant un trouble panique dans un contexte de dépression ».
Ce qui le mène à échouer à l’un de ses cours à la session de printemps 2012 et, conformément à la structure des cours de la Faculté, il ne pouvait entrer en troisième année sans réussir ce cours. L’étudiant affirme avoir constaté que six autres élèves ayant échoué à un cours avaient quand même eu accès à la troisième année… Devant ce qu’il qualifie de stress épouvantable, il choisit alors d’abandonner sa formation et réclame 77 000 $ (pour divers frais liés à sa formation), et 680 000 $ à titre de perte de revenus de dentiste… En ajoutant les dommages-intérêts, la requête atteint 815 000 $.