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UNE ÉTUDE PERMET DE MIEUX COMPRENDRE LES MODIFICATIONS DE L’ACTIVITÉ CÉRÉBRALE LORS DE L’HYPNOSE

Le Pr David Spiegel, de l’université de Stanford, a étudié à l’aide d’IRM fonctionnelles, les modifications de l’activité cérébrale de 57 étudiants soumis à un protocole d’hypnose.

Par la rédaction, publié le 25 août 2016

UNE ÉTUDE PERMET DE MIEUX COMPRENDRE LES MODIFICATIONS DE L’ACTIVITÉ CÉRÉBRALE LORS DE L’HYPNOSE

« On observe une réduction de l’activation des régions cérébrales (cortex cingulaire dorsal antérieur) qui évaluent le contexte, nous aident à décider parmi la multitude de choses qui nous entourent lesquelles il faut ignorer et celles qui méritent notre attention », explique-t-il au Figaro. L’entrée en hypnose, à laquelle un tiers des personnes serait réfractaire, est en outre associée à « une augmentation des connexions entre la partie du cerveau impliquée dans le contrôle exécutif (le cortex préfrontal dorsolatéral) et la partie qui règle les fonctions corporelles (insula) », poursuit David Spiegel. Son étude a également mis en évidence « l’inversion de la connexion fonctionnelle entre la région de contrôle exécutif et une région profonde du cerveau qui gère les pensées intérieures et la rumination mentale (cortex cingulaire postérieur) », explique le professeur...