Une étude sur la fatigue visuelle des soignants au bloc opératoire

Quels sont les impacts des éclairages intenses utilisés dans les salles d'opération sur la fatigue visuelle des chirurgiens et équipes travaillant dans les blocs ? Réponses grâce à une étude menée à Lyon.

Par la rédaction, publié le 06 mars 2020

Une étude sur la fatigue visuelle des soignants au bloc opératoire

Le Dr Patrice Peyrat, chirurgien au centre de lutte contre le cancer Léon Bérard (Lyon) a mené une étude (auprès de 7 chirurgiens et 5 infirmiers) sur l’impact de la lumière des salles d’intervention sur la fatigue visuelle. Des travaux conduits avec la société Getinge et l’école d’orthoptie de l’université Claude Bernard Lyon 1. Quarante observations ont été conduites. Objectif : améliorer les conditions de travail des professionnels de santé.

La luminosité des écrans, la lumière bleue, l’intensité des néons… peuvent non-seulement entraîner une fatigue visuelle, mais aussi en cascade des troubles musculo-squelettiques.

Quels sont les impacts des éclairages intenses utilisés dans les salles d’opération sur la fatigue visuelle des chirurgiens et équipes travaillant dans les blocs ? Réponses grâce à une étude menée à Lyon.

Trois propositions pour diminuer l’impact de la lumière sur la fatigue visuelle et la fatigue en général :

  • Éviter les contrastes forts entre le champ opératoire et l’ambiance lumineuse de la salle. Maintenir une ambiance lumineuse significative, favoriser la lumière naturelle et éviter d’opérer avec une salle dans la pénombre.
  • Éviter de focaliser la tache lumineuse lorsque cette fonction est présente sur l’éclairage.
  • Débuter l’intervention avec un éclairement de plus faible intensité possible et augmenter de façon progressive lorsque le champ est plus profond ou plus sombre. Il faut être attentif également lorsque l’on dispose de deux éclairages opératoires de ne pas surexposer le champ opératoire puisque les niveaux d’éclairement s’additionnent entre les deux éclairages.