L’Union des centres de santé dentaires favorable à une régulation

Le syndicat majoritaire du secteur appelle de ses vœux une nouvelle réglementation.

Par Agnès Taupin, publié le 13 septembre 2022

L’Union des centres de santé dentaires favorable à une régulation

L’Union des centres de santé dentaires (UCSD) a fait part de son indignation envers des pratiques abusives soulignées par 60 Millions de Consommateurs « qui ont malheureusement encore cours », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Celles-ci sont le fait d’une minorité de centres qui ne respectent ni la loi, ni la déontologie propre à une activité aussi sensible que la médecine dentaire », estime le syndicat majoritaire du secteur. L’UCSD regroupe plus de 220 centres de santé, soit près de 7000 salariés dont plus de 2500 chirurgiens-dentistes et médecins.

Face aux différents scandales qui ont éclaboussé les centres de santé dentaires, l’UCSD réclame une régulation du secteur. En tant que syndicat majoritaire, elle estime être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics sur cette problématique. 

 

Sanctionner « les acteurs malveillants »

 

« Il est urgent d’agir pour construire collectivement une régulation adaptée, qui garantisse aux patients les plus hauts standards d’hygiène, sanitaires et d’asepsie. Cette nouvelle règlementation que nous appelons de nos vœux doit protéger les patients des actes abusifs aux conséquences dramatiques », explique le syndicat dans son communiqué. Cette réglementation doit écarter et sanctionner « les acteurs malveillants qui ternissent la réputation de toute une offre de soins », juge l’UCSD. Elle regrette que les dispositions intégrées au PLFSS 2022 ne soient pas traduites concrètement dans la loi.  

L’UCSD en appelle aux pouvoirs publics pour « légiférer et mettre hors d’état de nuire les centres déviants, et permettre à ceux qui respectent les plus hauts standards de qualité et d’hygiène de continuer à accompagner leurs patients ». Elle considère d’autre part que la démarche de régulation doit s’appliquer à toutes les formes d’exercice. « Elle permettrait ainsi d’exclure les chirurgiens-dentistes déviants exerçant en cabinet libéral, l’actualité récente ayant confirmé ce besoin, comme en centre de santé ».