Vers une participation pour la consultation d'un chirurgien-dentiste
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit d'étendre les participations forfaitaires aux chirurgiens-dentistes.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 du gouvernement Lecornu II prévoit d’étendre les participations forfaitaires et franchises médicales, sommes à la charge des patients qui ne sont pas remboursées après une consultation ou l’achat de médicaments. L’article 18 du texte intègre ainsi les chirurgiens-dentistes dans la liste des praticiens dont les consultations seront soumises à cette participation, comme c’est le cas pour les médecins généralistes.
Le gouvernement ne précise pas pour l’heure le montant qui restera à la charge du patient pour les consultations et actes réalisés par un chirurgien-dentiste. Celui-ci devra être fixé par décret, comme pour les participations forfaitaires appliquées aux consultations chez un médecin généraliste ou spécialiste, les examens de radiologie et les analyses médicales.
Dispositifs médicaux soumis à une franchise
Le PLFSS prévoit également qu’en dehors des médicaments, certains dispositifs médicaux remboursés par la Sécurité sociale soient également sous le coup d’une franchise. Ceux-ci comprennent des pansements, du matériel de perfusion à domicile, des pompes à insuline, des prothèses, des semelles orthopédiques, des fauteuils roulants.
La franchise sur les médicaments, actuellement d’un montant d’un euro, devrait passée à deux euros, et les dispositifs médicaux pourraient être soumis au même relèvement. L’exécutif souhaite aussi augmenter le plafond annuel pour ces franchises de 50 euros à 100 euros.
Le gouvernement espère réduire, en 2026, le déficit de la Sécurité sociale à 17,5 milliards d’euros au lieu de 23 milliards d’euros en 2025.