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URPS 2021 : les syndicats d’orthodontistes se positionnent

La campagne pour les élections aux Unions régionales des professionnels de santé est ouverte depuis le 17 février. Parmi les quatre syndicats dentaires en lice, le SFSO et le SODF ont indiqué leurs préférences.

Par François Gleize, publié le 23 mars 2021

URPS 2021 : les syndicats d’orthodontistes se positionnent

Sur la ligne de départ : quatre syndicats dentaires. Dans l’ordre alphabétique : Les Chirurgiens-dentistes de France (Les CDF), la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes (SFCD) et l’Union dentaire (UD). Majoritairement composées de chirurgiens-dentistes, ces organisations ont également pour mission d’organiser l’exercice professionnel des spécialistes en orthodontie et en orthopédie dento-faciale.

Les votes se dérouleront en ligne, du 31 mars au 7 avril

Interrogé par /dentaire365/, le Dr Gérard Motto, président du Syndicat français des spécialistes en orthodontie (SFSO) ne donne pas “expressément” de consigne de vote mais “encourage fortement” ses adhérents “à voter de préférence pour les listes présentées par Les CDF”. “Le SFSO est un syndicat de spécialistes qualifiés en ODF qui n’est affilié à aucun des syndicats représentatifs de chirurgiens-dentistes, développe-t-il. Nos membres sont libres d’adhérer à l’un ou l’autre de ces quatre syndicats. Cependant nous constatons que, depuis longtemps, les prises de position des CDF rejoignent sur la plupart des sujets la politique du SFSO et ont sans conteste aidé notre spécialité.”

De son côté, le Syndicat des orthodontistes de France (SODF), soutient “entièrement” la FSDL, auquel il est affilié. “Le SODF est convaincu que la FSDL est le syndicat représentatif qui accorde le plus d’importance à notre spécialité. Nous voulons garder le libre choix de notre thérapeutique et les élections à venir, au-delà du scrutin régional, permettront au niveau national de maintenir un environnement conventionnel où la santé des patients reste au cœur de notre exercice.”

Un enjeu national de défense de la profession

Seules les organisations syndicales existant depuis deux ans minimum et présentes sur la moitié des départements et des régions ont eu le droit de présenter des listes. Elles devaient par ailleurs prouver leur indépendance financière et disposer de suffisamment d’adhérents à jour de leurs cotisations. Lors des dernières élections, en 2015, la FSDL était arrivée première en réunissant 39,5 % des suffrages, suivie des CDF (CNSD à l’époque) avec 37,65 %, puis de l’Union Dentaire (18,63 %). Les URPS assurent la représentation des différents professionnels de santé auprès des Agences nationales de santé (ARS). Elles contribuent, entre autres, à organiser l’exercice professionnel (permanence et continuité des soins) et à aménager l’offre de soins sur le territoire. Au niveau national, les résultats des élections détermineront la représentativité des syndicats auprès des pouvoirs publics. En tout, 365 000 électeurs sont concernés.

Cette année, vous pourrez voter en ligne 24 h. sur 24, sept jours sur sept à partir du 31 mars. Les élections se termineront le 7 avril. Le dépouillement aura lieu dans la foulée.

Pour consulter la liste des candidats et télécharger le « guide de l’électeur » : https://elections-urps.sante.gouv.fr