Sport et dents : éviter les accidents

Quelques jours avant la rentrée des classes, l'UFSBD rappelle les règles essentielles pour protéger ses dents sur un terrain de sports.

Par Agnès Taupin, publié le 30 août 2021

Sport et dents : éviter les accidents

L’UFSBD rappelle au grand public dans un communiqué l’importance de protéger sa dentition durant une pratique sportive. Quelques jours avant la rentrée, la reprise de l’école et du sport, l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) souhaite alerter sur le fait que dans un accident, les dents peuvent être en première ligne. Les traumatismes dentaires peuvent aller de la fêlure de l’émail, à la fracture dentaire et même jusqu’à l’expulsion de la dent.

Les enfants et les adolescents restent les plus exposés à un traumatisme dentaire. Plus de la moitié des accidents est causée par un sport de ballon. Un tiers des enfants scolarisés ont déjà subi un choc dentaire sur les dents temporaires. Enfin, les dents les plus souvent touchées sont les incisives et les canines du maxillaire, rappelle l’UFSBD dans son communiqué.

L’International Association of Dental Traumatology (IADT) détaille sur son site la marche à suivre en cas de dent cassée ou expulsée. Elle publie aussi un “poster” destiné aux enfants, indiquant les étapes nécessaires pour sauver une dent avant de se rendre au cabinet dentaire.

Protège-dents

Par mesure de prévention, dans les sports de contact ou considérés “à risque”, “le protège-dents devrait être systématique afin de prévenir les accidents”, estime l’UFSBD. Le protège-dents sur mesure, fabriqué par le chirurgien-dentiste ou un laboratoire spécialisé à partir d’une empreinte dentaire, a l’avantage d’être confortable et d’offrir une protection efficace contre les traumatismes dentaires. En effet, le protège-dents prêt à l’emploi ne s’adapte pas toujours très bien à la forme des dents et peut gêner la respiration.

Quelle que soit la protection intra-buccale, celle-ci doit satisfaire plusieurs critères, rappelle un chirurgien-dentiste sur son site. Elle doit offrir un recouvrement des dents maxillaires jusqu’à la deuxième molaire. D’autre part elle doit présenter une épaisseur vestibulaire de 3 mm, occlusive de 2 mm et palatine de 1 mm. La limite du volet vestibulaire doit être à 2 mm du fond du vestibule. Enfin, le recouvrement doit être de 10 mm au-delà du bord de la gencive en palatin.