Accord national avec les centres de santé : un cadre renforcé pour les années à venir

Signé le 28 août 2025, le nouvel accord national avec les centres de santé redéfinit les relations avec l’Assurance Maladie et fixe des objectifs ambitieux pour soutenir l’accès aux soins, l’exercice coordonné et la santé publique.

Par Violette Pelletier, publié le 19 septembre 2025

Accord national avec les centres de santé : un cadre renforcé pour les années à venir

L’Assurance Maladie et neuf organisations gestionnaires ont signé un nouvel accord national avec les centres de santé. Ce texte, fruit de négociations rapides et structurées, consolide le modèle économique des structures de soins tout en renforçant la coordination et la prévention sur l’ensemble du territoire.

Accord national avec les centres de santé : ce qui change

Signé par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et neuf organisations représentatives, ce nouvel accord encadre les relations conventionnelles des centres de santé médicaux, polyvalents, dentaires et infirmiers. Selon l’Assurance Maladie, il vise trois objectifs : soutenir leur développement territorial, structurer la rémunération liée à l’exercice coordonné et valoriser les missions de santé publique.

Il introduit également des mesures concrètes, telles que la revalorisation des rémunérations en fonction des horaires d’ouverture et des missions, la révision des indicateurs pour les publics vulnérables, ou encore l’amélioration du recrutement des assistants médicaux. L’Assurance Maladie y consacre un investissement annoncé de 30 millions d’euros dès 2026, marquant un engagement financier significatif.

Des mesures concrètes et une dynamique territoriale

Cet accord s’accompagne d’outils de suivi et d’indicateurs renforcés pour mesurer l’impact des actions engagées. Les prochains chantiers prévoient la mise en œuvre de nouvelles modalités de rémunération, comme le paiement en équipe, et l’incitation à la prise en charge partagée. Plus de 3 000 centres de santé sont désormais conventionnés en France, contre 2 000 en 2019.

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