Nettoyage interdentaire : une pratique quotidienne pour un tiers des Français

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire du 20 mars dernier, la marque GUM a publié les résultats d’une étude sur la pratique du nettoyage interdentaire chez les Français. Et les conclusions sont pour le moins suprenantes.

Des Français soucieux de leurs dents

GUM, fabricant de produits d’hygiène dentaire, s’est penché sur les habitudes des Français en matière de soins dentaires.

D’après leur étude, 33 % des sondés ont déclaré avoir adopté le nettoyage interdentaire quotidiennement. Une évolution surprenante alors qu’en 2019, seuls 13 % des Français le pratiquaient selon l’Union française pour la Santé bucco-dentaire (UFSBD).

Les résultats montrent que les Français sont attentifs à leur santé bucco-dentaire :

• 83 % considèrent qu’elle est liée à la santé en général ;
• 80 % disent se laver les dents plusieurs fois par jour ;
• 61 % consultent leur dentiste au moins une fois par an ;
• 26 % changent de brosse à dents une fois par mois.

Le nettoyage dentaire, une pratique de plus en plus répandue

Qu’il soit réalisé avec du fil dentaire (53 %) ou des brossettes adaptées (47 %), le nettoyage interdentaire s’ancre de plus en plus dans la routine dentaire des Français, notamment chez les seniors (plus d’un sur deux).

Quasi méconnue il y a dix ans, la pratique se démocratise et connaît une progression fulgurante : 70 % des sondés ont commencé le nettoyage interdentaire il y a moins de quatre ans.

Pour Nathalie Guillaume, directrice marketing France pour la marque GUM, cette augmentation s’explique par « la recommandation du dentiste sur la pratique du nettoyage interdentaire qui se serait élargie, même à des populations qui n’avaient pas forcément de problème dentaire ».

Une tendance prometteuse pour la profession, alors que favoriser l’adoption et l’observance du nettoyage interdentaire reste un défi quotidien.

* L’étude, réalisée en France par l’institut Appinio et GUM France, du 20 au 22 février 2024, a été conduite auprès de 1 000 répondants âgés de 18 ans et plus, représentatifs de la population française. Représentativité nationale assurée par application de la méthode des quotas (âge, genre, CSP, régions et taille d’agglomération).