De l'intérêt de faire preuve de délicatesse
Evolution des rapports d'autorité du corps médical, progrès technologiques permettant une approche moins brutale, mais aussi prise en compte du stress du praticien... le soin, qui était autrefois exclusivement tourné vers le patient, devient une attention partagée.
Dans un article intitulé La philosophie du soin, Céline Lefève, maître de conférences en philosophie de la médecine, retrace l’évolution du soin dans l’histoire de la médecine. Issu de la médecine hippocratique, le soin est d’abord constitutif d’un ensemble humoral (la bile jaune, le sang, la lymphe, la bile noire) lié à un ensemble de qualités (chaud, froid, sec, humide), et se situe dans sa globalité, sa souffrance, non seulement individuelle mais en relation avec l’environnement. Le « therapôn » est l’écuyer d’un guerrier, ce qui donne au thérapeute une mission de servitude, aidant le malade à combattre la maladie.
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